DÉTAILS
💃 🎭 Solo de danse et paroles décoloniales
📍 Place Richelieu, Luchon
📅 Samedi 10 mai 2025 | ⏰ Début : 18h – Fin : 19h
⏳ 55 minutes
🔟➕ À partir de 10 ans
🎟️ Entrée à participation libre – Sans réservation
🅿️ Parking disponible à proximité
🌧️ En cas de pluie, repli au gymnase, 14 rue Ramon, Luchon
🚗 Conducteur ou passager, covoiturez
Dans ce solo mêlant danse et oralité, Maryem Dogui interroge ses racines africaines – ivoiriennes et judéo-algériennes – et son héritage culturel d’enfant d’immigré·es, empêché par des siècles de colonisation et d’assimilation françaises.
En investissant l’espace public de ses gestes et textes, elle rend commun et politique ce qui jusqu’alors relevait de l’intime : les conversations sur un banc avec son père, les mouchoirs de sa grand-mère, les photos de famille, le racisme ordinaire auquel elle est confrontée… Des pans
d’intimité qui relèvent pourtant de notre histoire commune, celle des conséquences du passé colonial français. Comment en combler les trous de mémoire et les effacements culturels ?
Cette pièce nous embarque dans une enquête à la fois intime et collective, à la recherche des fragments des cultures de ses familles, un passé à combler, à relégitimer et à faire sien. Un témoignage intime comme réconciliation transgénérationnelle et multiculturelle.
DISTRIBUTION
Chorégraphie, textes & interprétation : Maryem Dogui
Regards extérieurs : Anne Lebatard, Marie, Carrère, Mounâ Nemri, Désirée 0100
Musique et son : Arôme subtil (Léa Jamilloux et Blaise Desjonquères)
Costumes : Récolte studio (Morgane Rozès et Paul Laburre)
Production/diffusion : Louv Barriol
Production déléguée : Les Thérèses
LA COMPAGNIE
La Colombe enragée est une compagnie de danse contemporaine en espace public, fondée à la fin de l’année 2016 à Toulouse. Elle est centrée autour du travail chorégraphique de Maryem Dogui et est majoritairement composée d’artistes sexisées. La compagnie s’efforce de diffuser la danse dans divers espaces de vie tels que les rues, les bars, les hôpitaux et les maisons de quartier.
Site internet de la compagnie : La Colombe enragée.
Crédits photo :
Dans ce solo mêlant danse et oralité, Maryem Dogui interroge ses racines africaines et son héritage culturel d’enfant d’immigré·e·s, empêché par des siècles de colonisation et d’assimilation françaises. Le prénom, c’est la tentative de réparation d’une chaîne brisée, la réappropriation viscérale d’un héritage à trous. Un témoignage intime comme réconciliation transgénérationnelle et multiculturelle.